Pendant longtemps, j’ai cru que ma médiumnité était un don pur.
Un cadeau venu d’ailleurs.
Une lumière à offrir à celles et ceux qui avaient perdu la leur.
Mais ce que personne ne m’avait dit, c’est qu’un don, mal canalisé, peut devenir un piège.
Je captais tout.
Les silences lourds, les regards absents, les blessures cachées.
Je percevais ces gens que j’appelle les “à moitié vivants à moitié morts” :
physiquement présents, mais déjà déconnectés de leur propre énergie.
Et comme beaucoup de femmes spirituelles, j’ai voulu les sauver.
J’ai plongé avec elles dans leurs abysses.
J’ai accepté d’être la lumière dans leurs nuits, sans voir que je sacrifiais la mienne.
Je croyais que c’était ça, être une bonne guide, une “vraie” médium :
me vider pour que les autres se remplissent.
Mais à force de tout ressentir, de tout porter,
je me suis perdue moi-même.
Ma badasse spirituelle s’éteignait.
Et il m’a fallu du courage pour dire stop.
Pour comprendre que poser mes limites n’était pas une trahison…
c’était un retour à moi.
Si toi aussi tu es médium, hypersensible, intuitive,
et que tu t’épuises à porter l’invisible des autres,
cet article est pour toi.
Je vais te raconter comment j’ai repris mon pouvoir.
Et surtout, comment poser ses limites peut devenir le chemin vers ta pleine puissance.
Les “à moitié vivants” : quand ton don devient un fardeau, toi hypersensible (comment poser ses limites)
Être médium hypersensible, c’est capter ce que personne ne dit.
Ce n’est pas juste “ressentir fort”, c’est voir au-delà des apparences,
deviner ce qui est caché derrière un sourire,
percevoir une lassitude déguisée en performance,
ou une blessure jamais cicatrisée sous un discours bien rodé.
Je les voyais, ces personnes.
Et je les sentais.
Lourdes d’histoires non digérées, pleines de peurs cristallisées, mais figées dans le silence.
Comme si elles avaient quitté leur corps sans prévenir.
Je les ai appelées les “à moitié vivants à moitié morts”.
Parce que c’est exactement ça.
Présents physiquement, mais l’âme ailleurs.
Et moi, à chaque fois, je me disais :
“Je vais les aider à revenir.”
Je pensais que c’était ma mission.
Alors je donnais.
Mon énergie, mon attention, mes insights, mes soins.
J’ouvrais mes bras, mon cœur, mes connexions.
Mais tu sais ce que ça fait, de tendre la main à quelqu’un qui ne veut pas se relever ?
Ça tire.
Ça épuise.
Ça t’emmène avec.
Et tu ne t’en rends pas compte, parce que tu crois encore que c’est ça,
être une bonne guide, une vraie médium : ne jamais laisser tomber.
Mais la vérité, c’est que j’étais devenue un puits sans fond pour des gens qui ne voulaient pas vraiment changer.
Ils voulaient ma lumière,
pas pour voir clair,
mais pour ne pas avoir à rallumer la leur.
Et c’est là que mon don a commencé à se retourner contre moi.
Ce n’était plus un pont entre l’invisible et le tangible.
C’était une faille énergétique béante par laquelle je me vidais un peu plus chaque jour.
Je n’étais plus une passeuse.
J’étais devenue une éponge.
Et le pire ?
C’est que je trouvais ça normal.
Je croyais que c’était “le prix à payer” pour avoir ce don.
Que souffrir faisait partie du contrat.
Mais non.
Ce n’est pas ça, la spiritualité.
Et ce n’est pas ça, être médium.
Ce n’est pas ton job de sauver celles et ceux qui refusent de marcher.
Ce n’est pas ton job de te trahir pour “être aimée” ou “utilisée” par celles qui ne voient pas ta valeur.
Et poser des limites, ce n’est pas fuir.
C’est choisir la vie. Etre une hypersensible comment poser ses limites, une vraie question.
Le moment où tout a basculé pour moi, hypersensible comment poser ses limites
Je ne saurais pas te dire exactement quand ça a commencé à craquer.
Ce genre de bascule ne fait pas de bruit.
C’est sourd. Progressif. Invisible, même pour une médium.
Mais un jour, je me suis réveillée…
Et je ne ressentais plus rien.
Plus de joie. Plus d’élan. Plus d’envie.
Je continuais mes accompagnements.
Mon kif.
Le bug était dans ma vie perso.
Parce qu’à l’intérieur, j’étais vide.
Et surtout, je me surprenais à avoir peur des hommes, des femmes.
Pas peur d’elles, en tant que personnes.
Mais peur de ce qu’elles allaient me projeter.
Peur de la charge énergétique qu’elles allaient déposer sur moi, sans le savoir.
Peur de moi-même aussi, de dire “oui” encore une fois alors que tout criait “non”.
Je m’étais transformée en bonne élève du monde spirituel avec aucune protection dans ma vie perso. Un comble.
Toujours là. Toujours présente. Toujours disponible. Alors que dans ma vie pro, tout était fluide, clair, aligné.
Mais à force de vouloir incarner l’amour inconditionnel du côté perso, j’avais oublié une chose essentielle : l’amour de moi.
Tu sais ce qui m’a réveillée ?
Pas un événement spectaculaire.
Pas une illumination cosmique.
Juste une phrase, un soir, alors que je traînais dans ma propre ombre :
“Et si je continuais comme ça encore un an ?”
Ce que j’ai vu m’a glacée.
Je me suis vue éteinte.
Rongée par les autres.
Coupée de ma joie, de ma puissance, de ma magie.
Et j’ai compris que ce n’était pas elles qui me prenaient. C’était moi qui donnais, sans limite.
Par loyauté. Par peur. Par habitude.
Et ça…
C’était le moment de la bascule.
Pas un burn-out.
Un réveil.
La badasse spirituelle en moi a dit STOP.
Pas un petit stop mignon.
Un vrai. Brutal.
Un cri de l’âme : “Je ne veux plus de ça.”
Et à partir de là, tout a changé.
Poser des limites énergétiques : un acte de survie (et d’amour)
On nous enseigne que l’amour, c’est l’ouverture.
La disponibilité.
L’accueil inconditionnel.
Mais on oublie de nous dire que sans limites, même l’amour devient toxique.
Je l’ai appris dans ma chair.
Quand tu es médium hypersensible, tu es une éponge.
Tu ressens les émotions, les tensions, les non-dits, les énergies errantes.
Et si tu ne poses pas de frontière claire, tout entre.
Tout t’envahit.
Tout te dévore.
Alors j’ai commencé à poser des limites.
Pas en mode “new age glitter et bouclier en lumière blanche”.
En mode radical, viscéral, nécessaire.
J’ai arrêté de répondre tout de suite.
Même si la personne “avait besoin”.
Je suis devenue ma propre priorité.
J’ai coupé des liens.
Des relations qui n’étaient pas dans la réciprocité.
Des personnes qui me laissaient vidée.
J’ai nommé ce que je vivais.
“Je ne suis pas disponible pour porter ta souffrance à ta place.”
“Je sens que tu attends que je te sauve. Ce n’est pas mon rôle.”
Et tu sais quoi ?
C’était inconfortable. Violent parfois.
Certaines ont mal réagi.
D’autres sont parties.
Mais à chaque fois, je me suis sentie plus vivante.
Parce que chaque limite posée était un “oui” à moi-même.
Un “oui” à ma paix.
Un “oui” à mon énergie.
Un “oui” à ma mission, la vraie :
guider celles qui sont prêtes à marcher, pas porter celles qui refusent d’avancer.
Poser ses limites quand on est médium hypersensible, ce n’est pas être égoïste.
C’est être responsable.
C’est dire : “Je ne me sacrifierai plus au nom de la lumière.”
Parce que la vraie lumière, celle qui guérit,
ne se donne pas au détriment de soi.
Elle rayonne naturellement… quand on est pleinement alignée.
Et pour être alignée, il faut parfois dire non.
Il faut parfois s’éloigner.
Il faut parfois briser des dynamiques d’addiction énergétique,
de dépendance affective,
pour pouvoir retrouver son feu souverain.
Ma badasse spirituelle renaît : ce que je choisis désormais
Je ne suis plus celle qui s’adapte à toutes les fréquences basses des hommes et des femmes que je rencontre.
Je ne suis plus la « gentille » prête à absorber les ombres des autres.
Je ne suis plus l’éponge sacrée.
Je suis une boussole.
Alignée. Tranchante. Vivante.
Et aujourd’hui, je fais des choix.
Je choisis de m’entourer de femmes pleinement vivantes.
Celles qui ont traversé leurs nuits sans s’y noyer.
Celles qui ne cherchent plus une béquille, mais un miroir.
Celles qui ne veulent plus qu’on les sauve,
mais qu’on les réveille.
Je choisis de ne plus faire de compromis avec ma lumière.
Je choisis de garder mon canal propre.
Je choisis de créer des espaces où l’énergie circule dans les deux sens.
Je choisis la puissance partagée.
Pas le vampirisme déguisé en gratitude.
Pas la dévotion floue qui étouffe.
Pas les projections mal digérées.
Je ne suis pas une sauveuse.
Je suis une gardienne.
De l’espace. De l’énergie. Du feu sacré.
Et ce feu, je le réserve à celles qui sont prêtes à l’honorer.
À le danser.
À le transmettre.
Tu sais quoi ?
Je suis plus radicale qu’avant.
Plus sauvage. Plus directe.
Et ça dérange.
Mais je préfère déranger que me renier.
Parce que ma badasse spirituelle mérite d’exister.
Pas comme une façade.
Mais comme une flamme intérieure.
Claire. Brûlante. Intransigeante.
Et si tu me lis encore,
c’est que toi aussi tu sens cette flamme quelque part en toi.
Peut-être qu’elle est encore timide.
Peut-être qu’elle est recouverte de couches de “trop” :
trop gentille, trop disponible, trop tolérante.
Mais elle est là.
Et elle attend que tu dises toi aussi : STOP.
Pas pour rejeter.
Mais pour renaître.
Puissante. Présente. Pleinement toi.
Si tu es médium, hypersensible, intuitive… lis ça en conscience :
- Tu ressens une lourdeur ou une fatigue après certains échanges, même virtuels.
→ Ton corps est en train de te dire que tu portes une énergie qui n’est pas la tienne. - Tu culpabilises à l’idée de dire non, même quand tu es au bord de l’épuisement.
→ Tu as confondu compassion et sacrifice. - Tu attires constamment des personnes “à sauver” dans ta sphère pro ou perso.
→ Ta lumière n’est pas en sécurité parce que tu la donnes sans la protéger. - Tu ne crées plus, tu répares.
→ Tu as quitté ton énergie de visionnaire pour devenir un pansement ambulant. - Tu ne reconnais plus ta voix intérieure.
→ Tu es noyée sous les demandes, les attentes, les projections.
3 questions à te poser maintenant :
- À qui donnes-tu ton énergie sans retour ?
- Où dis-tu oui alors que tout ton corps dit non ?
- Quelle version de toi est en train de mourir pour que d’autres se sentent mieux ?
Si ces questions te secouent, c’est bon signe.
Tu es prête à rallumer ta badasse spirituelle.
Et toi, es-tu prête à dire stop pour te dire oui ?
Je ne suis pas devenue “moins aimante” en posant mes limites.
Je suis devenue plus vraie.
Plus ancrée.
Plus puissante.
Et aujourd’hui, je crée des espaces où l’énergie circule dans les deux sens.
Où on ne se sacrifie plus pour appartenir.
Où on choisit de marcher ensemble, pas de se porter l’une l’autre.
C’est ça, être une badasse spirituelle.
Refuser le rôle de sauveuse.
Et choisir celui de souveraine.
Et maintenant, choisis ta porte
Je t’ai préparé plusieurs chemins pour t’aider à reprendre ton pouvoir :
→ Tu veux te retrouver, donner du sens à ton chemin et de dépasser tes blocages pour enfin avancer vers une vie plus alignée ?
Découvre mon Coaching 1:1 Reconnexion
→ Tu as toujours eu l’impression de ne pas rentrer dans les cases et tu t’intéresses au Human Design ?
Book ton live 2h avec moi La Voie de ta Destinée
→ Tu veux explorer gratuitement et voir si ça résonne ?
Inscris-toi au prochain Cercle des Druidesses
Fais ton choix. Et n’oublie pas : tu n’es pas là pour sauver.
Tu es là pour rayonner.
Je suis une boussole pour les femmes qui veulent rallumer leur flamme.
Je ne trace pas ton chemin, je t’aide à retrouver le tien.
Et à l’emprunter, pleinement vivante.
Catherine, mentore spirituelle et coach business